Le texte « Repenser la
définition des aides techniques en éducation », écrit par Hajer
Chalghoumi, m’a permis de réfléchir sur la place des aides techniques(AT) et
des technologies de l’information et de communication (TIC) dans les classes. Comme
l’auteur, je suis d’avis que les aides techniques devraient être
différenciées des TIC. Concernant les TIC, comme il est prévu dans le programme de formation de l'école québécoise du MELS, les élèves
doivent apprendre à manipuler le matériel technologique, puisque cette
compétence fait partie des domaines généraux de formation. L’utilisation de
l’ordinateur et du tableau blanc interactif, l’accès à Internet et à toutes ses
ressources, l’utilisation de logiciels permettant la création de capsules audio
ou vidéo, tout cela permet à l’élève d’apprendre via d’autres outils que les
outils traditionnels. Cette découverte du monde des technologies permet à nos
élèves de développer des compétences et pour certains, des passions et de la
motivation. Les TIC, en ce sens, sont simplement un autre moyen de transmettre
la matière à enseigner, une façon différente de développer des projets de classe.
Les élèves ne présentant aucune difficulté d’apprentissage ou d’adaptation
peuvent, à tout moment, cesser d’utiliser ces technologies et réussir à
apprendre malgré cette absence. Bien qu’ils trouveraient cela moins plaisant ! Cela
n’est pas le cas des élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou
d’apprentissage (élèves HDAA). Pour eux, les technologies fournies en classe ne
sont pas de simples outils d’apprentissage, mais des aides essentielles à l’apprentissage. Ces aides à l’apprentissage
contribuent à développer chez l’élève de la fierté, de la motivation et le goût
d’apprendre. On peut mieux comprendre
l’importance de ces aides à travers l’opinion des élèves qui en bénéficient en cliquant ici.
Suite au
visionnement de cette vidéo, un exemple tout simple m’est venu en tête pour
exprimer cette distinction entre les TIC fournies à tous les élèves et les
aides techniques. Prenons en exemple un projet d’écriture de script de
théâtre. L’élève n’ayant aucune difficulté d’apprentissage pourrait utiliser
l’ordinateur pour profiter d’un programme de correction automatique comme Word Q, Antidote ou encore, Médialexie. Il pourrait même
utiliser les fonctions de transpositions sonores. Grâce à cet outil, il aurait
la chance de se concentrer sur le contenu de son script et l’intonation du
texte, sans avoir à prendre trop de son temps pour retranscrire le tout. Par
contre, ce même élève pourrait aussi écrire le texte sans l’aide de
l’ordinateur, ce dernier n’étant qu’un outil pouvant l’aider à se concentrer
sur sa tâche principale, soit la composition d’un script. Pour ce qui est de l’élève
HDAA, trouver les mots à utiliser pour exprimer sa pensée, tenter de les
exprimer à l’oral pour « tester » son script et ensuite, les
retranscrire d’une façon lisible sur une feuille représentent une tâche quasi impossible.
C’est à ce moment que l’ordinateur et les programmes y étant intégrés (comme Word
Q, Antidote ou Médialexie) deviennent essentiels pour que l’enfant arrive à
effectuer la même tâche que ses pairs, soit composer un script pour une pièce
de théâtre. Enlever ces aides aux élèves HDAA serait une forme d’égalité
entre tous les élèves, mais considérant leurs difficultés, leur fournir ces
aides techniques amène une forme d’égalité essentielle à leur réussite.
En
cherchant des informations sur les aides techniques, j’ai découvert ce
blogue, qui contient des ressources infinies concernant les aides
techniques et les élèves HDAA. Je vous recommande d’aller faire un tour, ça
vaut la peine ! Blogue sur les aides technologiques
Salut Andréane, je suis tout à fait d’accord avec toi sur le fait que nous devons différencier les aides techniques des technologies de l’information et de la communication. Je crois aussi que les TIC permettent de transmettre la matière à enseigner d’une manière plus originale et de cette façon, nous pouvons capter davantage l’attention des élèves surtout pour ceux qui ont un trouble de l’attention. Des logiciels qui pourrait faire différent dans la manière de faire des présentations en classe seraient Open Office et Prezi . Pour plus d’information cliquez ici
RépondreSupprimerJe trouve que ton exemple pour distinguer les AT des TIC est très bon. Il nous permet de bien saisir la différence entre ces deux termes. Il est vrai que les élèves qui n’ont pas de difficultés peuvent se passer des TIC, mais pour les élèves en difficulté, ils ont vraiment besoin des aides technologiques afin de bien progresser à l’école et mieux comprendre la matière.