La fin de la session approche. Il est maintenant temps de faire un retour sur ce que l’on a appris durant la session. Lors de ce retour personnel par rapport aux cours que j’ai suivis, je suis toujours un peu déçue par certains de ceux-ci, parce que mes attentes n’ont pas été entièrement comblées. Pour ce qui est du cours de TIC (PPA1114), mon retour s’est fait assez rapidement, et j’en ai ressorti que des points positifs. Ce cours aura été l’un des plus enrichissants de mon baccalauréat et ce, tant sur le plan des apprentissages techniques que sur le plan de l’intégration d’une nouvelle façon de voir les TIC en général. Une vidéo des apprentissages les plus marquants de mon cours est présente sur YouTube.
lundi 8 avril 2013
jeudi 28 mars 2013
SAÉ
- Membres de l’équipe : Andréane Labonté, Catherine St-Jean, Jessica Ferraris
- Titre de la SAÉ : Création d’une bande-dessinée
- Clientèle visée : Trouble de langage de niveau 5e année
- Discipline concernée : Français langue d'enseignement
- Écrire des textes variés: utiliser les stratégies, les connaissances et les techniques requises par la situation d’écriture et recourir à son bagage de connaissances et d’expériences
- Savoir essentiel :
- La phrase de type interrogatif :
- Connaître les mots interrogatifs les plus courants : est-ce que, qui est-ce qui, qu’est-ce que, qu’est-ce qui, combien, combien de, comment, où, pourquoi, quand, que, qui, quoi, quel/quelle/quels/quelles (Révision sur TBI, car notion déjà acquise
- Observer des structures de phrases interrogatives qui amènent
- a) une réponse par oui ou non seulement
- b) une réponse autre que oui ou non en la comparant à la PHRASE DE BASE
5. Outils TIC développés pour la SAÉ
5.1 Activité déclencheur sur le TBI
Pour
faire la distinction entre une phrase interrogative qui amène une
réponse par oui ou non seulement et une phrase interrogative qui amène
une réponse autre que oui ou non, les élèves participeront à une
activité présentée sur le TBI. Cette activité consistera à présenter des
phrases interrogatives diverses aux élèves. Ces derniers devront les
classer dans la bonne catégorie. L’activité sera animée grâce à deux
vortex, qui avaleront les phrases lorsqu’elles seront placées au bon
endroit et qui rejetteront les phrases lorsqu’elles seront placées dans
le mauvais vortex.
5.2 Élaboration du plan de la bande-dessinée avec l’aide de Word et WordQ
Pour
ce faire, ils se mettront en équipe de deux et pigeront quatre morceaux
de papier, sur lesquels seront inscrits des contraintes.
Exemple de contraintes :
- Dans une de tes questions, il doit y avoir un « est-ce que ».
- Dans une de tes questions, il doit y avoir un « quel ».
- Compose une question qui ne se répond pas par « oui » ou « non » .
- Etc.
Les questions composées seront intégrées dans leur synopsis qu’ils réaliseront à l’aide de Word et WordQ.
5.3 Activité de création d’une bande-dessinée sur Comic life
Toujours
en équipe de deux, les élèves construiront une bande-dessinée, afin de
concrétiser les apprentissages vus en classe. Ils mettront « au propre »
leur synopsis avec le logiciel de bande-dessinée.
5.4 Présentation sur TBI de la bande dessiné
Par
la suite, ils pourront présenter leur bande-dessinée à la classe sur le
TBI. Finalement, les bandes dessinées seront déposées sur le blogue de
la classe qui est souvent visité par les parents et par les autres
élèves de l’école.
6. Valeur ajoutée
1. Accès (temps-espace)
|
Le
résultat final peut être consulté en tout temps, car il est publié sur
le blogue. De plus, les élèves peuvent réutiliser le logiciel « Comic
life » qui est facilement accessible.
|
2. Individualisation
|
L’activité
présentée se fait en équipe de deux ainsi, chaque équipe chemine à leur
rythme. De plus, le logiciel WordQ apporte un soutien supplémentaire
aux élèves qui en ont besoin (synthèse vocale, dictionnaire
personnalisé, etc.).
|
3. Rétroaction enrichie
|
Les
parents des élèves ont accès aux résultat final. Étant donné qu’il
s’agit d’un travail fait en équipe de deux, l’enseignant peut donner une
rétroaction personnalisée à chaque équipe. Entre chaque étape,
l’enseignant fait le suivi avec les équipes. Par exemple, après
l’écriture du synopsis, celui-ci guide le travail des élèves en les
questionnant et en les encourageant.
|
4. Autonomie et investissement de l’élève
|
Comme
il s’agit d’une activité axée davantage sur la création, les élèves
s’investissent grandement. Les élèves sont de « petits auteurs » maitres
du déroulement de leur histoire (bande-dessinée).
|
5. Coopération, collaboration, co-élaboration
|
Ils
travaillent à deux à la production d’une bande-dessinée alors il s’agit
forcément d’un travail de collaboration et de co-élaboration.
|
6. Apprentissage contextualisé, ancré dans la réalité
|
Nous
cherchons à travailler une notion de français dans un contexte ludique
qu’est la bande dessinée. Nous voulons montrer aux élèves qu’il peut
être amusant d’écrire dans une nouvelle situation d’écriture.
|
7. Apprentissages de haut niveau, réflexion critique, compétences transversales
|
Compétences transversales
Domaine des arts, arts plastiques
Réaliser des créations plastiques médiatiques :
|
vendredi 22 mars 2013
L'utilisation des technologies en intervention précoce : pistes de réflexion
La lecture du texte « L’utilisation des technologies en intervention précoce : pistes de réflexion » , m’a fait prendre conscience de l’aide que peutvent apporter les technologies, même chez les petits. L’important, avec les enfants en difficulté, est de les aider le plus tôt possible, en visant, à long terme, l’acquisition d’une certaine autonomie. Les technologies, en intervention précoce, peuvent aider ces enfants à développer leurs habiletés tôt dans leur vie, afin que ces derniers deviennent autonomes le plus tôt possible. Je vous présente un extrait de cet article qui m’a particulièrement rejointe, puisqu’il touche une clientèle que j’apprécie particulièrement, soit la clientèle des enfants ayant un trouble envahissant du développement. Vous pouvez écouter l’extrait de cet article, ainsi que mon opinion à ce propos, en cliquant sur le logo suivant.
jeudi 21 février 2013
Le tableau blanc interactif : Un pas vers le changement ?
Le cahier spécial "Le tableau blanc interactif : Un pas vers le changement ?" présente les tableaux blancs interactifs (TBI), ainsi que leur utilité dans la classe et dans l'enseignement. Par contre, on ne peut pas affirmer que ce document est fiable. Je me suis basée sur trois critères d'évaluation de l'information pour affirmer ce manque de fiabilité, soient l'objectif et le public cible, l'âge du document et l'objectivité de l'information. Tout d'abord, l'objectif du texte est de présenter le TBI aux enseignants. L'auteure mentionne quelques désavantages de cet outil, tout en spécifiant ce qu'il faut faire pour aller à l'encontre de ces désagréments. Ensuite, concernant le critère de l'âge du document, ce dernier a été publié en 2009-2010. Pour un document traitant d'informatique, on peut affirmer qu'il ne doit pas être à jour, surtout considérant l'essor qu'ont pris les TBI depuis les deux dernières années. Finalement, l'objectivité de l'information n'est pas présente dans le texte. En effet, le document a été créé par un organisme sans but lucratif qui promouvoit l'utilisation des TIC à l'école et qui est financé par des compagnies reliées à la vente de matériel informatique. De plus, le document est présenté par De Marque, qui est une compagnie de distribution de contenus numériques. Le document est tout de même intéressant pour en apprendre un peu plus sur les TBI. Il faut simplement rester objectif et utiliser d'autres sources pour valider notre opinion sur le sujet.
jeudi 14 février 2013
Marti, une application permettant l'autonomie
En faisant mes recherches sur les outils technologiques, j’ai
découvert une application pour iPhone et iPad très intéressante pour les élèves
et les personnes ayant des incapacités intellectuelles. Cette application,
appelée Marti, permet de programmer l’explication et les étapes de tâches
quotidiennes. Le but de cette application est la création de banques de tâches
pouvant être suivies et effectuées au rythme des personnes ayant des incapacités
intellectuelles. Cette application permet à ses utilisateurs de gagner en
autonomie et d’accomplir leurs tâches quotidiennes à leur rythme. La vidéo suivante
présente cette application.
Bien que cette application ait été conçue pour les personnes
ayant des incapacités intellectuelles, il peut aussi être intéressant de l’utiliser
avec les personnes ou les élèves ayant des problèmes d’anxiété, de traitement
de l’information, de mémoire à court terme ou encore, d’organisation. Cette aide technologique, dans ce cas,
permettra à l’élève d’apprendre certaines séquences reliées à des tâches
quotidiennes, afin de les intégrer, pour ultimement se départir de l’outil. Le
simple fait, pour ces élèves, d’avoir les étapes d’une activité d’enregistrées,
qu’ils peuvent réécouter au besoin et surtout, qui leur permet d’aller à leur
rythme, peut être très rassurant.
lundi 4 février 2013
Les aides techniques ou l'égalité des chances
Le texte « Repenser la
définition des aides techniques en éducation », écrit par Hajer
Chalghoumi, m’a permis de réfléchir sur la place des aides techniques(AT) et
des technologies de l’information et de communication (TIC) dans les classes. Comme
l’auteur, je suis d’avis que les aides techniques devraient être
différenciées des TIC. Concernant les TIC, comme il est prévu dans le programme de formation de l'école québécoise du MELS, les élèves
doivent apprendre à manipuler le matériel technologique, puisque cette
compétence fait partie des domaines généraux de formation. L’utilisation de
l’ordinateur et du tableau blanc interactif, l’accès à Internet et à toutes ses
ressources, l’utilisation de logiciels permettant la création de capsules audio
ou vidéo, tout cela permet à l’élève d’apprendre via d’autres outils que les
outils traditionnels. Cette découverte du monde des technologies permet à nos
élèves de développer des compétences et pour certains, des passions et de la
motivation. Les TIC, en ce sens, sont simplement un autre moyen de transmettre
la matière à enseigner, une façon différente de développer des projets de classe.
Les élèves ne présentant aucune difficulté d’apprentissage ou d’adaptation
peuvent, à tout moment, cesser d’utiliser ces technologies et réussir à
apprendre malgré cette absence. Bien qu’ils trouveraient cela moins plaisant ! Cela
n’est pas le cas des élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou
d’apprentissage (élèves HDAA). Pour eux, les technologies fournies en classe ne
sont pas de simples outils d’apprentissage, mais des aides essentielles à l’apprentissage. Ces aides à l’apprentissage
contribuent à développer chez l’élève de la fierté, de la motivation et le goût
d’apprendre. On peut mieux comprendre
l’importance de ces aides à travers l’opinion des élèves qui en bénéficient en cliquant ici.
Suite au
visionnement de cette vidéo, un exemple tout simple m’est venu en tête pour
exprimer cette distinction entre les TIC fournies à tous les élèves et les
aides techniques. Prenons en exemple un projet d’écriture de script de
théâtre. L’élève n’ayant aucune difficulté d’apprentissage pourrait utiliser
l’ordinateur pour profiter d’un programme de correction automatique comme Word Q, Antidote ou encore, Médialexie. Il pourrait même
utiliser les fonctions de transpositions sonores. Grâce à cet outil, il aurait
la chance de se concentrer sur le contenu de son script et l’intonation du
texte, sans avoir à prendre trop de son temps pour retranscrire le tout. Par
contre, ce même élève pourrait aussi écrire le texte sans l’aide de
l’ordinateur, ce dernier n’étant qu’un outil pouvant l’aider à se concentrer
sur sa tâche principale, soit la composition d’un script. Pour ce qui est de l’élève
HDAA, trouver les mots à utiliser pour exprimer sa pensée, tenter de les
exprimer à l’oral pour « tester » son script et ensuite, les
retranscrire d’une façon lisible sur une feuille représentent une tâche quasi impossible.
C’est à ce moment que l’ordinateur et les programmes y étant intégrés (comme Word
Q, Antidote ou Médialexie) deviennent essentiels pour que l’enfant arrive à
effectuer la même tâche que ses pairs, soit composer un script pour une pièce
de théâtre. Enlever ces aides aux élèves HDAA serait une forme d’égalité
entre tous les élèves, mais considérant leurs difficultés, leur fournir ces
aides techniques amène une forme d’égalité essentielle à leur réussite.
En
cherchant des informations sur les aides techniques, j’ai découvert ce
blogue, qui contient des ressources infinies concernant les aides
techniques et les élèves HDAA. Je vous recommande d’aller faire un tour, ça
vaut la peine ! Blogue sur les aides technologiques
jeudi 24 janvier 2013
Expérience avec les TIC
Durant six mois, j’ai accompagné,
en tant que TES, un élève de deuxième année ayant un TED intégré dans une
classe régulière. Chaque vendredi, tous les élèves de la classe se rendaient au
local informatique pour une période de 50 minutes. Ces périodes étaient
toujours un peu chaotiques, mais l’enseignante n’exigeait en général rien de
concret. Par contre, un certain vendredi, elle décida de faire faire une
recherche aux élèves. Les élèves sont arrivés dans le local, un peu confus, car
ils devaient faire quelque chose de différent, tout en ne sachant pas comment s’y
prendre. Mon élève, qui était très réticent aux changements et à la nouveauté,
était encore plus anxieux. L’enseignante demanda à tous les élèves de s’asseoir
et de garder le silence, ce qui ne fonctionna pas très bien. Ensuite, elle
présenta les étapes que les élèves devaient accomplir pour arriver à faire le
travail. Ces étapes étaient les suivantes : entrer sur Internet, aller sur
Google, chercher des informations sur Google à l’aide de mots clés
non-déterminés à l’avance, prendre les informations pertinentes trouvées et les
transférer sur Word, copier-coller des images sur Word, enregistrer le travail
sur le système informatique de l’école (ce qui était chose compliquée même pour
nous). Une fois qu’elle eut présenté ces étapes aux élèves, elle les laissa
aller et aida ceux qui avaient besoin de soutien. Les élèves, devant faire le
travail en équipe, se chicanaient, ne comprenaient pas et demandaient de l’aide à
voix haute. Bref, ce fut une période difficile, et les élèves n’avancèrent pas
dans leur travail.
Ce que j’aurais fait pour rendre
cette période plus agréable est tout d’abord de déterminer le but de l’activité.
Est-ce de chercher des informations sur Google ou d’utiliser Word ? Si le but
était d’apprendre à chercher sur Google, j’aurais consacré ma période à la
recherche, en travaillant les mots-clés, la sélection des sites pertinents et l’enregistrement
de ces derniers dans les favoris. Si le but de l’activité avait été de monter
un document Word, j’aurais présélectionné les sites à consulter sur les
favoris, et j’aurais enseigné les notions de base de Word avant que les élèves
commencent leur travail. Et si mon but avait été l’utilisation de Google et de
Word, j’aurais séparé le travail en deux périodes distinctes. Finalement, j’aurais
utilisé Wordkids au lieu de Word, ce qui aurait facilité mes explications et le
travail des élèves.
Inscription à :
Articles (Atom)